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Libération

Présidentielle: les oubliés de 2002.

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Attentats obligent, les petits candidats peinent à faire parler d'eux.
publié le 26 septembre 2001 à 0h55

Christine Boutin n'a peur de rien. Ni du 1 % d'intentions de vote dont les sondages la créditent, ni de la situation internationale, peu propice aux joutes électorales. Hier, dans ses locaux boulevard Raspail à Paris, elle a lancé sa campagne présidentielle. Elle entend incarner en 2002 une «candidature de rupture sans entrer dans les oppositions de personnes». «Je m'attacherai à défendre le sens de la vie contre les forces de la mort», a-t-elle précisé à Libération. Comme elle, les deux frères ennemis de l'extrême droite n'ont pas mis leurs campagnes en sourdine à cause de la crise internationale. Les états-majors de Bruno Mégret (MNR) et de Jean-Marie Le Pen (FN) se sentent même «confortés» après les attentats américains. Notamment quant à leur dénonciation des «dangers de l'immigration, de la montée de l'islam et donc de l'islamisme en France».

Le tam-tam de Chevènement. De l'autre côté de l'échiquier politique, les candidats d'extrême gauche continuent également leur bonhomme de chemin. Olivier Besancenot, le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), encore inconnu, prépare tranquillement un meeting pour la fin octobre. Le thème du débat final sur «Gênes et les suites de la lutte antimondialisation» devra se trouver un nouvel intitulé. Du côté de Lutte Ouvrière, guère de changement non plus. Arlette Laguiller maintient son premier meeting de campagne le 12 octobre à la Mutualité.

Parmi les prétendants au rôle de «troisième homme», Jean-Pierre Chevènement est l