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Libération

Robert Hue, candidat du doute.

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Il représentera le PCF en 2002.
publié le 6 octobre 2001 à 1h11

Sauf énorme coup de théâtre, Robert Hue sera le candidat communiste à la présidentielle. Depuis le 1er octobre et jusqu'à ce samedi, les militants sont appelés à voter pour désigner qui, des huit postulants restant en lice (deux d'entre eux ont jeté l'éponge) dans des «primaires» internes, portera les couleurs du PCF. Des inconnus, à l'exception de Maxime Gremetz, député de la Somme, qui concourent sans illusions. Le député-maire de Montigny-lès-Cormeilles sera officiellement investi à la fin du mois, lors du XXXIe congrès du PCF qui accouchera du projet et du «nouveau» Parti communiste. A cette occasion, Robert Hue quittera ses fonctions de secrétaire national, au profit de Marie-George Buffet, ministre de la Jeunesse et des Sports, et deviendra «président» du PCF.

Si le résultat de la consultation ne fait aucun doute place du Colonel-Fabien, des interrogations subsistent. La situation internationale est venue compliquer la donne. «Tout cela contribue à un renouvellement de la réflexion sur l'antimondialisation», explique un proche de Robert Hue. Le candidat sera-t-il en mesure de s'emparer de cette bannière?

Difficultés. D'ores et déjà, les communistes prévoient d'organiser à la fin de l'année ou début 2002 un «Forum pour un autre monde», afin de nourrir le projet de Hue. «Nous devons trouver une réponse adaptée à l'action pour une autre organisation du monde», explique Michel Maso, directeur de cabinet de Robert Hue. Un Robert Hue qui, pour l'heure, éprouve quelques difficu