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Libération

Militants RPR en renfort à Perpignan.

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publié le 12 octobre 2001 à 1h14

Perpignan envoyée spéciale

Tout commence à 10h30. Après avoir écouté les hymnes nationaux et passé les troupes en revue, Jacques Chirac et José Maria Aznar se dirigent vers quelques centaines de personnes massées derrière des barrières métalliques sur la place Armand Lanoux de Perpignan. «Chirac, Chirac», scandent les uns, tandis que d'autres arborent des autocollants: «Les étudiants toujours avec Jacques Chirac.»Le Président est radieux. Un pas derrière, Lionel Jospin reste de marbre. Un peu plus tard, Matignon décide de rendre publique la rencontre qui a eu lieu, le matin, au conseil général des Pyrénées-Orientales, entre le Premier ministre et 150 maires du département, invités la veille en catastrophe par Christian Bourquin, le président socialiste de l'assemblée départementale. Là, Lionel Jospin qui s'est, entre autres, fait offrir une bouteille d'huile d'olive a parlé comme un présidentiable: «C'est cette république vivante, de saveur, de couleur, et d'accents, que je veux faire vivre.» Président DL de la région Languedoc-Roussillon, Jacques Blanc s'offusque de ne pas avoir été invité et lâche: «Dans les sommets, il n'y a pas de réunion parallèle, c'est une dérogation aux règles habituelles.» Christian Bourquin rétorque que la rencontre entre le Premier ministre et les élus, n'avait rien «d'un huis clos», la presse locale y a été invitée». Et l'hôte du Premier ministre d'enfoncer le clou: «Jean-Paul Alduy, le maire UDF de Perpignan, a rassemblé ses troupes. C'est indign