Nouvelles séances de turbulences chez les Verts. Avec, en toile de fond, cette question: quand les écologistes disposeront-ils d'un candidat à l'élection présidentielle? Dès ce week-end, à l'issue de leur conseil national interrégional (Cnir, sorte de parlement du parti)? Dans quinze jours, trois semaines, deux mois? «En juillet 2002?», ironisait il y a quelques jours un membre du collège exécutif.
Première hypothèse, pas la plus probable: les Verts auront dès ce week-end un candidat du nom d'Alain Lipietz. Ce scénario suppose que les militants, qui votent depuis dix jours par correspondance pour confirmer ou non son maintien comme candidat, aient majoritairement voté oui. Le dépouillement de cette consultation se déroule à huis clos au siège des Verts ce samedi. Le résultat sera connu dans la soirée. Vendredi, environ 5 700 militants avaient renvoyé leur bulletin, soit plus de la moitié des adhérents. Un taux de participation suffisamment important pour légitimer le verdict.
Pas de pronostics. Ce cas de figure, l'ensemble des cadres du mouvement n'ose l'imaginer. Logique: la semaine dernière, le collège exécutif (CE) a rédigé une motion pour dire qu'il souhaitait un changement de candidat. Et a appelé à voter pour Noël Mamère une fois Alain Lipietz destitué. Quatre des cinq courants qui composent aujourd'hui les Verts se sont accordés sur ce texte. Leurs cadres ont donc eu la semaine pour donner quelques consignes de vote à leurs troupes. Tous se gardent pourtant d'émettre le