Coucou, la revoilou. La dernière fois, sur TF1, le 22 mai, Bernadette Chirac, en marraine des pièces jaunes, avait répondu : «Je pense que oui...», à la question : «Souhaitez-vous qu'il soit candidat en 2002 ?» Dimanche, sur France 2, en dame patronnesse de la fondation des Hôpitaux de Paris, elle s'occupe de ses oeuvres. De la promotion de son livre, Conversation. Et, par ricochet, de la campagne de son président de mari.
Redorer le blason. En 1995, c'était lui qui avait pris la plume pour partir à la conquête de l'Elysée en fustigeant, sous le signe de la pomme, la fracture sociale. Claude, la fille, était à la manoeuvre, chargée de la communication. Et Bernadette était reléguée à l'intendance du château. Le septennat finissant, c'est la mère qui épaule l'époux en publiant sa Conversation. Comme elle dit : «Je n'aime pas échouer et surtout je n'aime pas qu'il échoue.» Encore moins après le fiasco de la dissolution de 1997. Depuis, forte de sa cote de popularité acquise aux côtés de David Douillet et d'Aimé Jacquet dans son tour de France des hôpitaux, elle s'occupe de redorer le blason du chef de l'Etat. Confusion des genres, mais pas d'objectif. Alors qu'il caresse le centre, elle cajole la droite vieille France.
Dans son livre, si elle évite de redire tout le mal qu'elle pense du Pacs, elle affiche ses réticences sur l'avortement, s'étend longuement sur l'insécurité, évoque sa vision d'une «Europe des nations». Et tente de tordre le coup aux affaires. Celle des HLM de Pari