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Libération

A Paris, Delanoë relance l'investissement.

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41 km de couloirs de bus et 750 places de crèches sont notamment prévus.
publié le 23 octobre 2001 à 1h21

Pour son premier budget en année pleine, la gauche parisienne a choisi de relancer les dépenses d'investissement. Face à ces nouvelles orientations présentées, hier, par Bertrand Delanoë devant le Conseil de Paris, la droite parisienne s'est posée en gardienne des finances municipales. «On ne sait pas où vous nous emmenez, ou plutôt nous ne le devinons que trop, vers une catastrophe financière pour la Ville», a prédit Alexandre Galdin au nom du RPR. Même tonalité au groupe UDF. Yves Galland a mis en garde la gauche, qui devra recourir à l'emprunt pour faire face aux dépenses prévues. Ce qui se traduira par une hausse de «l'endettement de 3,2 milliards de francs (490 millions d'euros) dès 2002», a-t-il précisé. La nouvelle équipe municipale veut trop en faire, a dit en substance Alain Destrem (DL) en dénonçant le «catalogue à la Prévert» du nouveau maire.

Question programme, Delanoë n'a pas mégoté: création de 41 kilomètres de couloirs de bus supplémentaires, transformation de quatre grandes artères parisiennes en «espaces civilisés» avec l'objectif de diminuer le trafic automobile, création de 750 places de crèche supplémentaires, rénovation d'écoles, acquisition d'immeubles dans les quartiers résidentiels de l'ouest et au centre de Paris pour en faire des HLM, amélioration de l'éclairage public pour sécuriser les habitants, réaménagement de bâtiments municipaux pour les rendre accessibles aux handicapés...

Ces choix se traduisent par une hausse de 30 % des dépenses d'investis