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Budget : un premier vote ric-rac

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Le PCF s'est abstenu sur le volet recettes.
publié le 24 octobre 2001 à 1h21

Couac dans la majorité plurielle. Hier, le volet recettes du projet de loi de finances pour 2002 n'a été adopté qu'à une courte majorité par 265 voix contre 246. Jamais depuis le début de la législature le gouvernement n'a enregistré un score aussi mauvais à ce stade de la discussion budgétaire.

Comme à l'accoutumée, l'opposition, toutes tendances confondues, a rejeté un projet de loi de finances «irréaliste», et «non conforme à l'intérêt général». La surprise est venue des rangs de la majorité: à l'abstention des chevènementistes, attendue depuis l'attaque en règle du directeur de cabinet de Jospin contre l'ancien ministre de l'Intérieur, s'est ajouté l'abstention, surprise, des communistes. «On pouvait difficilement attendre des chevènementistes qu'ils votent pour le premier projet de loi de finances en euros, concède-t-on à Bercy, mais l'attitude des communistes nous a pris de court.»

Aucun signe avant-coureur n'a alerté l'entourage de Laurent Fabius. Bien au contraire, pour amadouer les communistes, le ministre de l'Economie n'avait pas lésiné sur la pommade, énumérant publiquement dans l'hémicycle les mesures obtenues par le PCF. «Nous espérons mieux qu'une abstention de la part du groupe PCF», avait confié lundi la secrétaire d'Etat au Budget, Florence Parly.

Raté. Hier matin, c'est un tantinet gêné que le président du groupe PCF, Alain Bocquet, a averti les commissaires socialistes de la décision de ses troupes. «Nous prenons acte des efforts consentis sur la base de nos