Au coeur de la tourmente, c'est vers lui qu'il s'est tourné. Avant d'annoncer, le 13 octobre, de manière «irrévocable» qu'il ne serait pas le candidat des Verts à l'élection présidentielle, Noël Mamère a appelé Daniel Cohn-Bendit. Depuis Francfort, le député européen s'est senti «désarmé» pour le faire revenir sur sa décision. Le lendemain, quand l'irrévocable l'était déjà un peu moins, c'est encore auprès de Daniel Cohn-Bendit, qui l'avait parrainé en 1996 pour le faire entrer dans le groupe des Verts au Parlement européen Noël Mamère avait été élu sur la liste Energie radicale de Tapie , que le député de Gironde prend conseil avant de changer d'avis. Définitivement intronisé hier (lire ci-contre), c'est donc naturellement que le candidat des Verts à la présidentielle a demandé à l'ancienne tête de liste des écologistes aux élections européennes de 1999 de poser sur la photo de famille, avec Dominique Voynet. C'était la première intervention de Mamère devant la presse comme «vrai» candidat. «Nos trois vedettes étaient là, s'est réjouie Francine Bavay, porte-parole nationale. Pour les militants, c'est surtout le signe que, cette fois, tout le monde est prêt à travailler.»
«Point d'appui.» Car ses proches l'assurent: «Dany» a envie d'en être. Sans rôle précis dans l'organigramme de campagne, il sera présent «quand on aura besoin de lui», en électron toujours un peu libre, précise un responsable. «Le meilleur service qu'il puisse me rendre, c'est tout simplement de revenir d