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Libération

«Nous serons là où l'on nous attend»

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Avec 81,6 % de «oui», Mamère adoubé hier par les militants.
publié le 30 octobre 2001 à 1h25

«Alors, Noël, c'est bon?» La question est posée dans un éclat de rire. Et Noël Mamère, désormais officiellement candidat des Verts, la prend avec le sourire. Appelés depuis dix jours à valider sa désignation par le «parlement» des Verts, les militants du mouvement écologiste l'ont adoubé. Résultat connu hier: 81,6 % des 5 278 votants l'ont confirmé comme candidat à l'Elysée, 16,1 % ayant voté contre.

«Blessures à soigner». L'impétrant s'est dit «ému». Il avait meilleure mine que le 14 octobre, lors de sa mise en orbite, vingt-quatre heures après sa décision «irrévocable» de ne pas être candidat. Après six mois de cacophonie, la secrétaire nationale, Dominique Voynet, a donc pu annoncer que «ce soir, nous avons un candidat des Verts». Il était temps: «La situation politique exige que les Verts haussent leur niveau de jeu», a-t-elle estimé. Et sortent enfin de leurs bisbilles intestines, même si, comme l'a dit Noël Mamère, «il y a encore des blessures à soigner».

Place désormais à la campagne. C'est Jean-Luc Bennahmias qui en assurera la direction. Elle ne démarrera vraiment, prévient l'ancien secrétaire national, qu'à la mi-janvier, même si d'ici là quelques sorties seront évidemment programmées. Les deux premiers temps forts annoncés: un meeting à Toulouse et un «déplacement de terrain» à Chamonix. Après la catastrophe de l'usine AZF et avant la réouverture du tunnel du Mont-Blanc, Noël Mamère veut «requalifier» les Verts sur leur «terrain d'excellence, l'écologie». «Nous sero