Outre la couche d'écologistes (lire ci-contre), le millefeuille du PS pour les législatives doit comporter un soupçon de ministres à recaser, une bonne dose de femmes et un zeste de radicaux de gauche. Laborieuse, la cuisson doit être validée par le bureau national du PS ce soir.
Annoncé dans les Hauts-de-Seine, puis dans le Calvados au cas où le PS réussirait l'exploit de pousser l'inamovible Louis Mexandeau vers la retraite, Jack Lang pourrait rester à Blois. En revanche, Marie-Noëlle Lienemann devrait quitter l'Essonne pour affronter, avec le soutien de l'ex-ministre Jacques Mellick, le néo-MDC, Bernard Seux, à Béthune (Pas-de-Calais). La secrétaire d'Etat au Budget, Florence Parly, a failli, elle, succéder à André Billardon en Saône-et-Loire. Elle devrait finalement atterrir dans les Hauts-de-Seine (Clichy-Levallois). Un secteur où a aussi été envisagé le parachutage de Bernard Kouchner. Le ministre de la Santé, qui a abandonné ses vues sur le Vaucluse, est, pour l'heure, sans point de chute. L'objectif de présenter 40 % de fem mes, fixé par François Hollande, devrait être atteint. Hors Dom-Tom, 207 circonscriptions, contre 165 en 1997, leur sont réservées. La règle consistant à remplacer par une femme tout élu sortant ne se représentant pas a souffert quelques exceptions. Dans l'Essonne, c'est le maire d'Evry, Manuel Valls, qui tentera de succéder à Jacques Guyard.
Des anciens, un temps sur le départ, s'apprêtent à rempiler comme Augustin Bonrepaux (Ariège) ou André Billa