Menu
Libération

Le RPR dresse le «dépôt de bilan» du PS

Article réservé aux abonnés
Dans un document de 37 pages, il raille «l'autosatisfaction» de Jospin.
publié le 13 novembre 2001 à 1h36

La présidente du RPR, Michèle Alliot-Marie, a répliqué, hier, à la publication par le PS du bilan du gouvernement en prononçant le «dépôt de bilan» de Lionel Jospin. Dans un document de 37 pages (lire Libération d'hier), le RPR s'emploie à contrer point par point l'offensive socialiste. Et à dénoncer l'«autosatisfaction» du Premier ministre.

«Décalage». Le tableau présenté par le PS n'est «pas en adéquation avec ce que ressentent les Français», a affirmé Michèle Alliot-Marie en notant «un décalage grandissant entre l'autosatisfaction gouvernementale et la réalité vécue par les Français». Sous le gouvernement Jospin, la France a connu «une explosion de la délinquance, le chômage a moins baissé que dans les autres pays européens, le pouvoir d'achat a stagné malgré la croissance», a-t-elle soutenu avant de regretter l'absence de réforme des retraites ou de l'Education nationale.

Pour le RPR, le gouvernement Jospin, depuis son arrivée au pouvoir en 1997, «n'a pas su utiliser les atouts» qu'il avait à sa disposition: une croissance forte, la stabilité politique pour cinq ans, une majorité «totalement monolithique malgré les grognements du PCF et des Verts» ­ ce qui lui a épargné la nécessité de recourir au 49.3 ­ et un environnement politique européen favorable puisque la plupart des pays de l'Union avaient un gouvernement de gauche.

«Enjoliveur». Les clubs chiraquiens Dialogue et initiative, cornaqués par les anciens ministres Dominique Perben (RPR), Michel Barnier (RPR), Jean-Pier