Paris vaut bien un effort. Pour parvenir à un accord électoral avec les Verts pour les législatives de juin 2002, le PS a décidé, samedi, lors d'une séance à huis clos de son conseil national, de leur proposer 36 circonscriptions, un lot susceptible d'être étoffé «à la marge» d'une dizaine de circonscriptions, selon Bruno Le Roux, chargé des élections. Les discussions bilatérales vont donc reprendre jusqu'au 4 décembre, date de lancement de la procédure de désignation des candidats socialistes qui s'achèvera par une convention nationale, le 15 décembre: «Au-delà, il sera trop tard. Nos choix seront... irréversibles», a prévenu François Hollande dans une allusion à «l'irrévocable» de Noël Mamère. Au sein de cette offre figurent notamment trois circonscriptions détenues par la gauche (Dijon-Sud en Côte-d'Or, Lodève dans l'Hérault et Chinon en Indre-et-Loire) et deux gagnables à Paris: la première, qui regroupe les quatre arrondissements du centre de la capitale, et la onzième, située dans le XIVe arrondissement.

Les regrets du jospiniste Pierre Schapira, adjoint de Bertrand Delanoë et élu dans le IIe arrondissement, qui aurait préféré que «le bazooka tombe ailleurs», et les protestations du maire fabiusien du XIVe, Pierre Castagnou, n'y ont rien changé.

En contrepartie de ce sacrifice, les amis de Laurent Fabius ont sauvé la tête de Michel Charzat dont la circonscription du XXe arrondissement n'a pas été réservée à une candidature féminine. Secrétaire nationale chargée des femme