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Libération

La présidentielle titille le Parti des travailleurs

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En janvier, les lambertistes arrêteront leur choix.
publié le 19 novembre 2001 à 1h39

Petits maires de tout le pays, unissez-vous... Les trotskistes lambertistes du Parti des travailleurs (PT), qui tenaient congrès samedi et dimanche à Paris, ont trouvé un angle d'attaque original pour la campagne présidentielle. Sans avoir décidé s'ils auraient ou non un candidat à l'élection suprême ­ un conseil national tranchera les 12 et 13 janvier ­ ils ont déjà choisi d'axer leur combat sur... la défense des petites communes, menacées par la récente loi Chevènement sur l'intercommunalité.

Bilan. Héritier de l'Organisation communiste internationale (OCI), le PT n'a pas oublié ses antiennes sur le libéralisme. Lors d'une conférence de presse hier à l'issue du congrès, son secrétaire national, Daniel Gluckstein, a dénoncé dans le même souffle les bombardements américains sur l'Afghanistan, les privatisations et le traité de Maastricht. Il a affirmé que le bilan de la gauche plurielle «ne se distingue en rien de celui de la droite» et a réglé son compte à Lionel Jospin, membre de l'OCI jusqu'à la fin des années 70: «Son présent parle tellement pour lui qu'il efface son passé.» Enfin, il a annoncé la signature d'un accord liant le PT avec Rencontre communiste, qui rassemble 200 opposants à la ligne de Robert Hue.

Pas question, dès lors de soutenir un candidat de gauche ou de droite en 2002. Alors, quelle stratégie pour la présidentielle? C'était l'enjeu du congrès. Et la raison du détour par les maires de petites communes. Car, avant de se présenter, il faut disposer de 500 s