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Libération

Une candidate peu radicale divise le PRG.

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L'investiture de Christiane Taubira débattue le 1er décembre.
publié le 21 novembre 2001 à 1h41

Toulouse de notre correspondant

La candidature d'un(e) radical(e) de gauche à la présidentielle se précise. Même si elle risque de susciter des interrogations chez les cousins socialistes en général et Lionel Jospin en particulier. Le patron du PRG, Jean-Michel Baylet, se félicite de la «large majorité qui s'est dégagée» au dernier bureau national de son parti, la semaine dernière. Qui serait, selon lui, tout près d'approuver la candidature de Christiane Taubira. «Je n'ai en tout cas entendu personne évoquer le nom de Roger-Gérard Schwartzenberg, précise-t-il. Et Emile Zuccarelli m'a dit à deux reprises qu'il se conformerait aux décisions du parti...» Le problème est que ces deux radicaux-là ne font pas tout à fait le même résumé de la journée. La convention radicale qui doit décider, le 1er décembre, du nom de l'heureux candidat à l'Elysée promet de n'être pas si simple. Au point que l'affaire a fini par intéresser Matignon et le PS. Non sans en concevoir quelques perplexités. Certes, l'émiettement de la gauche plurielle au premier tour pourrait affaiblir Lionel Jospin. Mais un candidat PRG éviterait de voir certains radicaux se rallier à Jean-Pierre Chevènement, comme Zuccarelli semble tenté de le faire, et Christiane Taubira, avec son positionnement «multiculturel», pourrait attirer les abstentionnistes. «S'il n'y a pas de candidat PRG, on sera content, mais s'il y en a un et si c'est Christiane Taubira, cela ne nous gêne pas non plus», résume le numéro un du PS François H