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Libération

Présidentielle: la traque aux signatures.

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Les candidats rivalisent d'astuces pour courtiser les maires réunis en congrès.
publié le 22 novembre 2001 à 1h41

Candidats cherchent parrains. Le Congrès des maires, réuni jusqu'à aujourd'hui, Porte de Versailles à Paris, est un supermarché pour les prétendants à la présidentielle. Pour être candidats, ces messieurs-dames doivent s'assurer de la signa ture de 500 élus (maires, conseillers généraux et régionaux, parlementaires nationaux et européens). Selon leurs statuts, leurs ambitions et leurs moyens, les prétendants usent de plusieurs techniques pour convaincre. Passage en revue des différentes options.

La technique du «grand seigneur»

C'est l'option réservée à Jacques Chirac et Lionel Jospin. Le premier a ouvert le Congrès des maires. Le second le clôt aujourd'hui. Ils n'ont pas besoin de beaucoup plus: les 500 signatures leur sont déjà acquises. Mais Jacques Chirac, semble-t-il, en veut plus. Comme en 1995, lorsqu'il voulait montrer à Edouard Balladur qu'il était soutenu par le terrain, le président sortant cherche à prouver à son adversaire que la France est derrière lui. D'où une course effrénée au parrainage: «Plus on en aura, mieux ce sera», confie un de ses proches. Dans cette précampagne, Jospin, lui, cherche à rassurer son camp sur sa détermination. En plus de son discours prononcé cet après-midi, il a réuni hier pour un déjeuner 600 édiles socialistes. Et il a fait savoir au président de l'Association des maires de France (AMF), le RPR Jean-Paul Delevoye (1), qu'il venait s'exprimer «en Premier ministre». Et non «en candidat».

L'option «troisième homme»

François Bayrou et Jean