Son agenda parle tout seul. Aujourd'hui, Noël Mamère sera à l'Assemblée nationale pour défendre, dans le cadre de la deuxième lecture du projet de loi sur la Corse, la loi littoral (lire page précédente). Samedi, il sera à Chaulnes, dans la Somme, pour protester contre la décision d'y implanter le troisième aéroport international de Paris. Le 4 décembre, il ira à Amiens, préfecture de la Somme inondée. Le 8 décembre, il sera en Dordogne pour soutenir un comité dénonçant les nuisances d'une gravière. Il y a déjà eu la manifestation du 20 octobre contre le nucléaire, ou ses déclarations contre la réouverture du tunnel du Mont-Blanc.
Top départ. Noël Mamère tient parole: il avait annoncé dès le lendemain de sa désignation à la mi-octobre que les Verts devaient réinvestir le terrain de l'écologie; il l'occupe avec application. Il a d'ailleurs choisi Toulouse, sinistré depuis l'explosion de l'usine AZF, pour donner le vrai top départ de sa campagne, le 17 janvier 2002. «C'est la société qui demande aux politiques d'être plus présents sur ce créneau. Nous, nous avons vingt ans d'expertise sur le sujet; il est normal que l'on s'empare de ces thèmes», remarque un membre de son staff. Certes. Un candidat écologiste qui s'occupe d'écologie, c'est plutôt dans l'ordre des choses.
Noël Mamère insiste d'autant plus sur les préoccupations environnementales qu'il lui faut faire oublier les chamailleries des Verts depuis six mois. Rien de tel que des sujets maison pour ressouder les troupes au