Les socialistes ont des soucis d'agenda. Les prétendants à l'investiture du PS pour les législatives de juin 2002 devaient se faire connaître avant hier soir minuit. A charge pour les militants de les départager d'ici au 15 décembre, date de la convention nationale qui investira les candidats. Un calendrier respecté en gros... mais contourné dans le détail pour ménager les alliés du PS, comme les intérêts de quelques-uns de ses ténors. Ainsi Jack Lang n'a-t-il pas déposé sa candidature dans la première circonscription du Loir-et-Cher. Son suppléant, Michel Fromet, se croyait donc seul en piste. Jusqu'à ce qu'un courrier de la direction du PS prie in extremis, hier, la fédération du Loir-et-Cher de «suspendre» la procédure de désignation.
Tutelle. Le temps que le ministre de l'Education se décide entre un siège devenu incertain depuis sa défaite municipale à Blois et un autre qui tarde à se libérer: celui de l'inébranlable Louis Mexandeau, député de Caen depuis 1973, qui refuse de raccrocher. Pour s'en débarrasser, la rue de Solférino a placé la fédération du Calvados sous tutelle. C'est la convention du 15 décembre qui désignera les candidats du département sans passer par le vote militant. Problème, la députée Laurence Dumont prétend à l'investiture au cas où Mexandeau serait écarté. Si Jack Lang reste finalement à Blois, Michel Fromet se dit prêt à l'affronter.
Fronde. Quelques autres joutes s'annoncent, en particulier à Paris. Le député-maire du XXe arrondissement, Michel C