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Libération

Le PS adoube ses candidats, en attendant les écolos

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41 circonscriptions réservées aux Verts sont gelées.
publié le 15 décembre 2001 à 1h58

Les Verts les font lambiner, le Parti radical de gauche (PRG) joue l'offensé, quelques conflits internes ne sont pas résolus, mais les socialistes restent arc-boutés sur leur calendrier. Réuni en Convention nationale à La Défense (Hauts-de-Seine), le PS investit, samedi, ses candidats aux législatives des 9 et 16 juin 2002. Il est pourtant contraint d'accepter nombre d'entorses à son agenda. D'abord, pour se caler sur le tempo des Verts, qui ne se prononceront sur un accord électoral que mi-janvier (lire ci-dessous).

Deux sacrifiés. D'ici là, les socialistes gèlent 41 circonscriptions à leur intention. 36 réservées depuis un mois, parmi lesquelles une seule succession d'un socialiste qui ne se représente pas, Yves Dauge en Indre-et-Loire. Et trois ajoutées, début décembre, dans la corbeille d'union: la cinquième circonscription de Vendée, la troisième du Tarn, détenues par la droite, et la huitième de l'Isère qu'abandonne l'ancien ministre PS, Louis Mermaz. Dans ces 39 secteurs, les militants n'ont donc pas désigné de prétendant socialiste au cours des votes internes.

Reste deux cas. Il y a un mois, François Hollande avait prévenu les Verts: «Un socialiste investi, c'est comme une moule sur un rocher. Il faut un treuil pour l'arracher!» Le PS s'apprête à actionner son «treuil» pour sacrifier deux de ses candidats. L'un en province, l'autre à Paris qui devrait être Sandrine Mazetier, investie dans le XIIe arrondissement que lorgnent les Verts, plutôt que Lyne Cohen-Solal, désig