A prendre ou à laisser. Réuni samedi en convention nationale à La Défense, le PS a emballé les paquets-cadeaux qu'il a déposés aux pieds de ses partenaires pour les législatives de juin: celui destiné aux radicaux de gauche comporte 33 circonscriptions qu'ils devraient accepter mercredi, les Verts ont droit eux, comme prévu, à 41 circonscriptions. Pour amadouer son allié écologiste, le PS lui a même offert un troisième secteur parisien «gagnable», la 8e circonscription, sacrifiant la candidate désignée par les militants, Sandrine Mazetier, adjointe au maire de Paris.
Inamovible. Pas sûr que l'effort suffise à rassasier les Verts qui réclament un groupe à l'Assemblée, soit 20 députés. «Il n'est plus question d'ajouter une circonscription supplémentaire», a répliqué Bruno Le Roux, secrétaire national chargé des élections, qui a souhaité un «accord rapide» pour limiter les manifestations de mauvaise humeur de la base socialiste. Les Verts ont jusqu'à la mi-janvier pour se décider. En cas de refus, le PS désignera ses propres candidats dans les 41 secteurs «gelés».
Au total, le PS a investi 448 candidats (sur 577 circonscriptions) pour les législatives, dont 40 % de femmes, l'objectif fixé par François Hollande et Michèle Sabban, secrétaire nationale chargée des femmes. Outre les 22 d'outre-mer, 33 secteurs seront pourvus lors d'une autre convention nationale, le 26 janvier, en raison d'un manque de vocations féminines ou pour cause de conflits internes. Le plus spectaculaire conc