Encore raté. Le Parti socialiste rêvait de sceller l'union dès la mi-décembre. Les Verts lui avaient demandé de patienter jusqu'au week-end prochain, date de leur assemblée générale extraordinaire convoquée à La Plaine-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). A J - 4, les écologistes réclament un nouveau délai de réflexion : ils ne valideront pas, dimanche, l'accord programmatique et électoral pour les législatives des 9 et 16 juin qu'ils concoctent depuis quatre mois avec leur partenaire socialiste.
Chaque leader vert a sa petite formule pour illustrer sa mauvaise humeur. Pour Noël Mamère, candidat à la présidentielle, c'est «oui, mais... le compte n'y est pas». Pour Maryse Arditi, porte-parole nationale, c'est «non, sauf si...». Pour Francine Bavay, autre porte-parole, «il faudrait un miracle» pour que les Verts changent d'avis.
Coup de fil. Le miracle se produira-t-il lors d'une ultime réunion entre François Hollande, premier secrétaire du PS, et Dominique Voynet, secrétaire nationale des Verts ? Le rendez-vous était inscrit pour aujourd'hui. François Hollande était prêt à patienter jusqu'à demain. Il devra se contenter d'un coup de fil de Dominique Voynet pour se décommander. Estimant qu'ils n'ont rien à se dire qui soit susceptible de débloquer la situation, elle ne voit pas l'intérêt de voir son homologue avant ce week-end.
Les Verts trouvent toujours insuffisants les efforts de leur allié, tant pour leur trouver des circonscriptions que sur le plan programmatique. Les socialiste