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Libération
Reportage

Mamère passe au vert pour démarrer

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Premier meeting du candidat écologiste à Toulouse .
publié le 18 janvier 2002 à 21h43

Toulouse envoyé spécial

Un fond vert fluo. Un grand écran en arrière-plan. Un militant de base salarié de l'usine AZF et victime de la catastrophe du 21 septembre venu dire que «la vie est bien plus importante qu'un poste de travail». Deux vedettes (Dominique Voynet et Daniel Cohn-Bendit) pour lui préparer le terrain. Quinze secondes de silence en hommage aux morts toulousains. Et puis Noël Mamère, le candidat des Verts, lança sa campagne présidentielle. C'était au palais des congrès de Toulouse hier soir. Samedi, lors de l'assemblée extraordinaire des Verts, il avait commencé par se payer Jacques Chirac et Jean-Pierre Chevènement. Puis avait parlé des axes de sa campagne. Devant un auditoire plus large, 500 personnes, il a hier fait l'inverse.

Leçons. Noël Mamère, décidé à centrer son discours sur les «fondamentaux» des Verts, a d'abord décliné les «leçons» du drame de Toulouse. Toute la journée, lors de sa visite du site AZF, lors de sa rencontre avec le collectif Plus jamais ça, il avait déroulé son argumentaire pour réclamer «la fermeture complète du site» d'AZF. Jean-Pierre Chevènement lundi était venu délivrer le message inverse. «Il n'y a qu'un seul candidat qui a sa place ici, c'est celui des Verts, parce que nous disons depuis des années qu'il faut fermer les sites classés Seveso», lui a répondu Noël Mamère. «Que M. Chevènement et ses copains ne viennent pas me dire que je n'ai pas ma place ici.» Le directeur de l'usine garde en travers de la gorge ses propos prononcé