Les réunions s'enchaînent. Mais les discussions continuent de patiner. Hier, le Parti socialiste et les Verts se sont rencontrés une énième fois pour discuter de leur accord électoral pour les législatives de juin. En début de semaine prochaine, ils devraient se revoir pour se pencher sur les questions programmatiques. Alors qu'une assemblée générale extraordinaire des Verts a été convoquée pour le 16 février à Nantes, Dominique Voynet, secrétaire nationale, s'est dite prête, si les négociations progressaient d'ici là, «à mouiller la chemise» pour faire voter ses troupes. Les socialistes, eux, n'ont plus guère d'espoir de décrocher un accord global avec leur partenaire sur le contenu programmatique et la répartition des circonscriptions. Pour éviter un clash spectaculaire, les voilà prêts à se contenter d'une formule plus souple, noyant les contentieux dans un document moins engageant pour les deux partis. «Nous aboutirons sûrement à un texte plus modeste, reconnaît Bruno Le Roux, chargé des élections au PS. Il tiendra davantage du relevé de conclusions pour acter nos nombreux points d'accord... et nos quelques désaccords.» «Un accord sur un non-accord», pronostique en écho Géraud Guibert, secrétaire national du PS chargé de l'environnement.

«Audace». Le principal sujet de blocage demeure le nucléaire. Les socialistes ont beau prétendre avancer des propositions «audacieuses», les Verts continuent, notamment, de réclamer «l'arrêt définitif de la production de MOX en 2005» et l