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EDF «nécessairement public»

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Le PS laisse en suspens l'ouverture du capital.
publié le 6 février 2002 à 22h01

Séance de recadrage entre socialistes sur EDF. Hier soir, à l'issue de son bureau national, le parti s'est efforcé de clore le débat sur le statut de l'entreprise publique (Libération d'hier). Dans un communiqué, il a fixé les quatre principes sur lesquels repose sa stratégie en matière de privatisations. Sans toutefois exclure l'hypothèse d'une ouverture minoritaire du capital des filiales d'EDF dans une optique de partenariat.

Déminage. Fin janvier, Dominique Strauss-Kahn, dans son livre la Flamme et la cendre, et Laurent Fabius, dans une note pour la fondation Jean-Jaurès, rompaient un tabou socialiste en se prononçant en faveur de l'ouverture du capital d'EDF, voire, pour le premier, en faveur d'une privatisation. Cette proposition, qui ne figure pas dans le projet officiel du Parti socialiste concocté par Martine Aubry, a déclenché de vives réactions, notamment de la part d'Henri Emmanuelli, hostile à toute ouverture du capital.

La polémique était devenue publique il y a dix jours, lors de la réunion des premiers secrétaires de section, à la Mutualité. Soucieux de déminer le sujet, François Hollande, numéro 1 du PS, avait demandé à Alain Vidalies, proche d'Emmanuelli, et à Bertrand Soulage, responsable des études économiques, un rapport commun. Finalement, faute d'un accord entre les deux hommes, ce sont deux contributions séparées qui ont été soumises au bureau national.

«Pro» et «anti». Hier soir, ni Dominique Strauss-Kahn ni Laurent Fabius n'étaient présents. L'un et l'