Menu
Libération

Affaire Schuller : le RPR fait donner la grosse cavalerie

Article réservé aux abonnés
Sept élus de droite tentent de déminer le terrain.
publié le 8 février 2002 à 22h07

Les fauves chiraquiens sont lâchés. Toutes griffes dehors, sept d'entre eux ont mené, hier, la première opération riposte coordonnée par Antoine Rufenacht, directeur de la campagne de Jacques Chirac, avec l'aval de Dominique de Villepin, secrétaire général de l'Elysée, et Jérôme Monod, conseiller politique du chef de l'Etat. Au risque de «remuer la merde» un peu plus, comme l'a dit Alain Juppé le week-end dernier.

«Bouger le cul». Quatre RPR (Roselyne Bachelot, Pierre Bédier, Jean-François Copé, Patrick Devedjian), deux UDF (Renaud Dutreil, Henri Plagnol) et un DL (Dominique Dord) sont revenus en détail sur l'affaire Schuller. «Maintenant ça suffit. Il y en a marre, on se bouge le cul», souriait loin des micros Jean-François Copé, comme pour rester dans le registre du maire de Bordeaux. Face aux caméras, c'est Roselyne Bachelot, alias «Milady» pour ses six amis présents, qui a ouvert le feu sur le mode «trop c'est trop». «Nous tenons à exprimer avec force notre indignation et notre chagrin face au détournement du débat démocratique que constitue l'exploitation malsaine de l'affaire Schuller.» Drapés eux aussi dans les grands mots du «hold-up démocratique», les quadras Dutreil, Plagnol et Copé ont rivalisé de formules pour affirmer leur appartenance à «une nouvelle génération qui n'a rien connu de ces affaires vieilles de quinze ans et qui entend bien que l'on réponde aux vraies questions». Debout, en retrait, le conseiller politique du RPR Patrick Devedjian, 57 ans, élu des H