L'affiche est prête: «La France des différences avec Jean Saint-Josse.» «Le cadre est naturel, le candidat aussi.» Le plan de campagne est bouclé. Saint-Josse a commencé, hier à Palavas-les-Flots, un tour de France qu'il terminera le 18 avril à Toulouse. Entretemps, il aura fait un meeting dans chaque région. Les députés européens en animeront dans chaque département, les conseillers régionaux et généraux dans chaque canton. Jean Saint-Josse n'a pas un directeur de campagne mais 95, un dans chaque département. Cette première journée dans l'Hérault, il l'a courue comme les grands candidats. A grands pas, enchaînant un plateau télé à 13 heures, un déjeuner avec des personnalités locales proches du mouvement, une visite chez un conchyliculteur à Bouzigues, une autre à la cave coopérative de Saint-Pons-de-Mauchiens, une rencontre avec le maire de Saint-Brès, qui l'a parrainé, et un meeting. Saint-Josse fait campagne, mais sans illusions. «Je n'ai pas vocation à être président. Je ne suis pas là pour présenter un programme de gouvernement.» Le Béarnais est candidat «pour rappeler à l'ordre les politiques qui ont perdu le sens de la proximité et ont déménagé le territoire». Il entend faire entendre la voix «des délaissés au quotidien», celle «des ménages de smicards qui doivent avoir deux voitures, parce que la poste est à 30 km, et à qui il ne reste que 2 000 francs pour vivre». Pour le reste, il est confiant: «Les deux qui seront au deuxième tour seront bien obligés de prendre e
Montpellier, point de départ d'un marathon de campagne
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publié le 14 février 2002 à 22h14
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