Montpellier correspondance
La machine CPNT est en marche. Jean Saint-Josse, le candidat de Chasse, pêche, nature, traditions à l'élection présidentielle, a rassemblé hier soir, pour le lancement de sa campagne, plus de 4 000 personnes dans la Salle bleue de Palavas-les-Flots, dans l'Hérault. Ce département n'est ni la Somme ni les Landes, considérés depuis les européennes de 1999 comme des bastions du mouvement des chasseurs (respectivement 27,06 % et 16,18 %, contre 10,91 % dans l'Hérault). Un simple feu d'artifice de départ ? Le député européen ne parviendra peut-être pas à réunir autant de monde à chacun de ses 25 meetings régionaux. Mais il pourra s'appuyer à chaque fois sur la même organisation, cette fameuse «toile» que CPNT se vante d'avoir mise en place depuis deux ans. C'est aussi ce maillage du territoire «au ras des pâquerettes» que le maire de Coarraze (Pyrénées-Atlantiques) compte utiliser pour organiser des réunions «de 20 à 100 personnes» dans «tous les cantons de France et dans deux tiers des communes».
Patron d'une agence de presse spécialisée dans la chasse, la pêche et les traditions taurines, Ferdinand Jaoul est délégué départemental de CPNT dans l'Hérault. Autrement dit un maillon essentiel de la «toile» départementale, une antenne pour les 1 000 adhérents du mouvement de Jean Saint-Josse (il y a 27 000 chasseurs dans l'Hérault). Le député européen a mis Ferdinand Jaoul dans la confidence de sa candidature deux jours avant de l'annoncer officiellement à Pa