Ils décideront ce week-end si un accord a minima peut être conclu.

A défaut d'accord, les Verts vont-ils ce week-end s'entendre avec les socialistes? Le mouvement de Dominique Voynet se retrouve ce samedi à Nantes en assemblée générale extraordinaire pour mettre un terme au feuilleton des négociations avec son grand frère pluriel en vue des législatives de 2002. C'est un remake de la réunion que les Verts avaient tenue à La Plaine-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 12 janvier, où la ligne «dure» vis-à-vis du PS l'avait emporté.

Paradoxe. Que s'est-il passé depuis un mois? Premier constat: il n'est plus question de signer «un accord législatif», prélude à un éventuel «accord de gouvernement». «On n'est pas passé loin», assurait vendredi soir un cadre du mouvement. «On travaille depuis longtemps avec le PS. Le paradoxe, c'est que la teneur de nos discussions n'a rien à voir avec la teneur de celles que nous avons eues en 1997. Elles sont de bien meilleure qualité.» Pas assez malgré tout pour signer un accord.

La direction du mouvement écologiste va donc soumettre aux délégués une motion, votée vendredi à l'unanimité au collège exécutif, ouvrant la voie «à une entente avec le Parti socialiste pour les législatives». En renvoyant la poursuite des discussions après la présidentielle. Le texte «rappelle le contexte des négociations», dresse la liste des «avancées», des «engagements encore trop vagues» et «des grandes divergences qui demeurent» (lire ci-dessous).

«Déçue». Vendredi, Do