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La longue marche de Dominique Voynet

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Après quatre ans au gouvernement, elle peine à retrouver ses marques.
publié le 16 février 2002 à 22h17

Mais où est passée Dominique Voynet, invisible dans cette campagne présidentielle? Le 21 janvier, de retour à la tête des Verts, après ses quatre années passées au ministère de l'Environnement, elle dit: «J'occupe cette fonction de secrétaire nationale depuis six mois. Je n'ai pas eu le temps de chômer.» Elle se félicite alors d'être à la tête d'une équipe soudée et assure que «le processus de rénovation des Verts est bien parti».

Chantiers. Le déménagement du siège national, l'audit interne sur l'organisation du parti censé mettre à plat «les difficultés» de fonctionnement interne, les réunions tous les deux mois avec les secrétaires régionaux, le programme de formation des militants ou encore la mise en place d'une revue d'écologie politique, avec «un vrai comité de rédaction»: Dominique Voynet égrène les chantiers engagés pour faire «grandir» les Verts. Depuis l'annonce de sa démission du gouvernement, cette ambition lui sert de leitmotiv pour justifier son refus de concourir à la présidentielle. De slogan pour résumer sa mission au secrétariat national.

Unité. Ce 21 janvier, il n'est pas question pour elle d'évoquer les déboires rencontrés, d'avouer des impatiences, d'étaler ses états d'âme. Ce n'est pas le genre de Voynet. Noël Mamère est à ses côtés. Elle préfère prendre le soin de réafficher l'unité scellée à la mi-octobre avec le député-maire de Bègles: «Je suis sa première supportrice», déclare-t-elle en citant les meetings (Besançon, Montpellier, Paris) où elle accom