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Libération

Villiers ne roulera ni pour lui ..ni pour Chevènement

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Le vicomte a fait l'unanimité contre lui.
publié le 16 février 2002 à 22h17

Villiers chez Chevènement, c'était le diable. «Il fallait contenir les forces du mal», s'amuse Anicet Le Pors, l'ancien ministre communiste passé chez l'ex-ministre de l'Intérieur. Apparemment, l'exorcisme républicain a fonctionné. Non sans difficulté. Le vicomte avait bien tenté de forcer la porte du Pôle républicain. Insidieusement, il avait fait des offres de service. Par voie de presse, il faisait savoir tout le mal qu'il pense de Jacques Chirac et de Lionel Jospin. Et, bien évidemment, tout le bien qu'il dit du député de Belfort. A Libération, il confiait même qu'il se verrait bien «ministre du président Chevènement». Des propos destinés tant à plaire à l'intéressé qu'à faire peur aux chiraquiens.

L'idylle politique entre la carpe vendéenne et le lapin de Belfort débute en 1992. L'un comme l'autre s'opposent au traité de Maastricht. Dans leurs croisades respectives en faveur du «non», ils se croisent sur les estrades et sur les plateaux de télévision. Avant une confrontation télévisuelle avec Alain Juppé, ils se rencontrent même secrètement. Non pas pour échafauder une stratégie commune contre les tenants du «oui», mais pour se mettre d'accord... sur leurs désaccords. Afin de ne pas apparaître trop complices et, ainsi, ratisser large. Plus récemment, les deux hommes dînent ensemble chez un ami commun. Entre eux deux, c'est Max Gallo qui fait la jointure. L'écrivain a enseigné l'histoire au président du MPF. Il est l'ami de toujours du «Che», au point d'assurer aujourd'hu