Noël Mamère sera ce soir en meeting à Clermont-Ferrand. Il était depuis dimanche au Maroc, en vacances. Avant de reprendre l'avion à Marrakech, le candidat des Verts est revenu hier pour Libération sur le début de sa campagne. Et sur la manière dont il entend la relancer.

C'était bien vos vacances?

On ne peut pas vraiment appeler ça des vacances. C'était une pause revitalisante. J'étais au bord de l'Atlantique, à Essaouira, là d'où partent les alizés qui, je l'espère, vont me porter jusqu'au 21 avril.

C'est bizarre de prendre des vacances alors que la campagne bat son plein...

Je mets au défi quelque candidat que ce soit d'aller au bout sans marquer une pause. La différence, c'est que les autres ne le disent pas. Moi, je le dis.

Vous étiez fatigué?

J'ai été à un moment fragilisé. C'est, je crois, le lot de tous les candidats. Je ne suis pas sûr de moi. Je suis en revanche sûr de mes idées, sûr des idées des Verts qui viennent de comprendre qu'il fallait que je sois mieux entouré. Qu'il fallait qu'ils se mobilisent autour de moi. Ils le sont. Je l'ai vérifié ces trois derniers jours. Je ne me sens pas seul au milieu des Verts.

Votre dernier meeting, à Bordeaux, a souffert d'un certain amateurisme. Les Verts sont-ils encore un parti d'amateurs?

Oui et non. Il faut faire avec. On est comme ça. On évoluera. Les Verts ne sont pas maso, même s'ils sont plus brouillons que d'autres. Nous avons franchi une étape en participant à la majorité plurielle. Il faut maintenant construire la deuxiè