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Libération

La garde de Jospin reste l'arme au pied

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Aubry, DSK, Hollande et Fabius devraient monter en puissance.
publié le 15 mars 2002 à 22h35
(mis à jour le 15 mars 2002 à 22h35)

Jacques Chirac la juge «totalement éclatée» et «d'accord sur rien», il l'a redit hier sur RTL. Lionel Jospin, lui, en est fier mais il tarde à l'exhiber. Le candidat socialiste ne manque jamais une occasion de louer les qualités de son équipe: «Elle est solide, composée d'hommes et de femmes de valeur, qui resteront fidèles à leurs convictions et en qui les Français placent leur confiance», répétait-il encore mardi devant les parlementaires réunis à son siège de campagne. Louant l'«esprit collectif» et l'«attitude fraternelle» de ses soutiens, Jospin y a vu un moyen de «se distinguer» de l'état du camp d'en face. Les socialistes rechignent pourtant à jouer de ce qu'ils considèrent comme un atout face aux sempiternelles querelles intestines de la droite.

Difficultés. Depuis l'irruption du chef en pleine lumière il y a trois semaines, le quadrille de prétendants socialistes à Matignon a été relégué dans les coulisses. Après avoir assuré la précampagne, le premier secrétaire du PS, François Hollande s'est retrouvé esseulé Rue de Solférino, loin du siège de campagne de la rue Saint-Martin. Les deux porte-parole, Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry, peinent à trouver leur place. Il n'y a guère que Laurent Fabius à avoir sauvé un semblant d'expression autonome tout en usant habilement de son statut de «conseiller spécial» pour cultiver sa proximité avec le candidat. Au point d'avoir pris une encolure d'avance sur ses concurrents dans la course à Matignon.

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