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Libération

2002, des oscars « so frenchy»

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Les productions hexagonales se bousculent à la cérémonie.
publié le 20 mars 2002 à 22h39

La dŽmission, hier, du vice-Premier ministre de Serbie, Momcilo Perisic, impliquŽ dans une affaire d'espionnage, risque de relancer le conflit qui oppose depuis des mois le prŽsident yougoslave, Vojislav Kostunica, au Premier ministre de Serbie, Zoran Djindjic. Cet ex-chef d'Žtat-major de l'armŽe yougoslave, proche de Slobodan Milosevic jusqu'ˆ son limogeage en 1998, avait ralliŽ l'opposition. NommŽ au poste de vice-Premier ministre en janvier 2001, chargŽ des questions de sŽcuritŽ, Perisic avait ŽtŽ arr?tŽ par la police militaire le 14 mars avec un diplomate amŽricain en poste ˆ Belgrade, John David Neighbor, qui, selon un journal de Belgrade, Vecernje Novosti, se serait prŽsentŽ aux autoritŽs militaires comme le responsable de la CIA dans les Balkans. Ce dernier a ŽtŽ ÇmalmenŽÈ et dŽtenu pendant quinze heures avec l'impossibilitŽ de communiquer avec l'extŽrieur. Washington a protestŽ puis a acceptŽ de ÇclasserÈ l'incident apr?s avoir re?u des Çexcuses formellesÈ du chef de la diplomatie yougoslave, Goran Svilanovic. Perisic reste, lui, sous enqu?te, soup?onnŽ par le tribunal militaire de Belgrade Çd'espionnage et de divulgation de secrets militairesÈ.

Zoran Djindjic avait demandŽ lundi soir ˆ Perisic de dŽmissionner afin que la responsabilitŽ personnelle et collective (du gouvernement) ne soit pas m?lŽe ˆ cette affaire. Affaibli par ce scandale, le Premier ministre est passŽ ˆ la contre-attaque en demandant au prŽsident fŽdŽral Kostunica de Çlimoger sans dŽlaiÈ le chef des