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Libération

La «nouvelle Nouvelle Vague»

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Longtemps ignoré, le cinéma français séduit de nouveau les Américains.
publié le 20 mars 2002 à 22h39

New York de notre correspondant

«Légion étrangère.» Le titre n'est pas celui du dernier film d'Arnold Schwarzenegger, mais celui d'une enquête du magazine Hollywood Reporter sur les récents succès du cinéma français outre-Atlantique. Comme Vanity Fair, Time Magazine ou même The Christian Science Monitor, la revue tente ainsi de percer le mystère de ce que tout le monde semble désormais appeler «la révolution du cinéma français aux Etats-Unis». Depuis un an, il est vrai, les films hexagonaux se mettent en vue dans le box-office américain. Selon Unifrance, l'organisme qui promeut le cinéma français à l'étranger, les recettes françaises aux Etats-Unis en 2001 ont augmenté de 400 % par rapport à l'année précédente... Au total, les films français ont généré 27,5 millions de dollars de revenus (31,13 millions d'euros), contre 6,8 millions en l'an 2000 (7,70 millions d'euros). Certes, il y a eu le «phénomène Amélie», le film de Jean-Pierre Jeunet sélectionné aux oscars (lire ci-dessous), encensé par la criti que, et qui a déjà gagné plus de 8 millions de dollars (9,08 millions d'euros) à travers plus de 200 salles dans tout le pays. Mais d'autres longs métrages ont également su s'imposer, plus loin dans le box-office, comme le Placard, la Veuve de Saint-Pierre ou encore le Pacte des loups.

Nouveau ton. La réussite française ne s'est pas démentie la semaine dernière, lors du traditionnel «Rendez-vous with French Cinema», organisé à New York par Unifrance et la Film Society of Lincoln