Ultime coup de reins pour les impétrants à la candidature. Hier, à minuit, s'est clos le délai de dépôt des 500 parrainages pour l'élection présidentielle. Treize candidats sont déjà certains d'avoir les signatures nécessaires (lire ci-dessous). Mais les autres, franchiront-ils la barre fatidique des 500 paraphes d'élus ? Le suspense ne s'est pas arrêté à 0 heure, ce matin. Car les chiffres ne seront confirmés pour tous les candidats par le Conseil constitutionnel que demain. D'ici là, l'attente perdurera pour ceux qui franchissent de justesse la barre des 500 signatures et qui pourraient se voir retoquer au dernier moment par le Conseil.
A commencer par Jean-Marie Le Pen. Il s'est battu jusqu'au bout. Le leader d'extrême droite s'est rendu lui-même dans les locaux du Conseil constitutionnel, hier, pour déposer une grosse enveloppe de signatures. Total : «503», a-t-il dit. Mais cela risque d'être insuffisant. Hier, en fin de matinée, les sages n'avaient recensé que 470 paraphes valides pour Le Pen. Et Yves Guéna, président du Conseil, laissait entendre que «Le Pen n'avait toujours pas le compte». Mais le président du FN attendait encore une quinzaine de signatures dans la soirée. «Jean-Marie Le Pen sera bien candidat à l'élection présidentielle avec 510 signatures», pronostiquait toutefois Carl Lang, numéro 3 du FN. Des navettes entre le Paquebot, siège du FN à Saint-Cloud, et la rue Montpensier se sont étalées tout au long de la soirée au fur et à mesure de la réception des