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Libération

La campagne dans l'oeil des photographes

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publié le 6 avril 2002 à 22h57

Record battu. Ils seront finalement seize à concourir pour l'Elysée, seize prétendants pour un fauteuil, soit quatre de mieux que le précédent record qui datait de 1974, et sept de plus qu'en 1995. Sur la ligne de départ, seul Pasqua manque à l'appel. Mais le patron du RPF redoutait de finir sur la paille, n'avait pas vraiment la rage de vaincre. Pour le reste, ils sont venus, ils sont tous là : les trotskistes ont même trois candidats, l'extrême droite deux, et Lepage va tenter de mordiller les mollets écologistes de Mamère. Certains redoutaient une «grève des signatures» des élus, Le Pen hurlait, une fois de plus, contre une cabale visant à le faire taire, et tous ont finalement obtenu leurs 500 parrainages. Les élus n'ont même jamais été autant, en l'occurrence 17 500, à accorder leurs paraphes à un candidat. Y compris au leader d'extrême droite, revenu au centre de la scène grâce à une subtile opération de marketing et en piste pour la quatrième fois. De Glückstein à Besancenot en passant par Boutin ou Taubira, nombre d'autres misent sur la campagne officielle qui débute pour gagner à être connus. Les deux favoris, eux, le sont déjà. Pas suffisant pour déclencher l'enthousiasme.

Bingo. Conseil constitutionnel, le 2 avril. Taubira a ses 500 signatures. Quant aux électeurs..

Tournée. Le facteur Besancenot vient lui aussi déposer son pli au Conseil. En vélo ?

Recalé. Coup de pub... et de bluff. 509 signatures, jure Nicolas Miguet. 261, répondent les Sages.

Ushuaïa. RTL, samedi