C'est Babeth qui a ouvert la fête. En décembre, déjà malmené dans les sondages, François Bayrou fait monter sa femme Elisabeth à la tribune du congrès de l'UDF à Amiens, accompagnée de leur plus jeune fils. «Elle en verra d'autres», prévenait-il. Depuis, Babeth a dû sortir ses photos de famille et répondre aux questions de Paris Match.
L'hebdomadaire s'est spécialisé dans la parole des femmes de candidat. Nisa Chevènement a, elle aussi, accepté de se livrer. Mais elle n'entend pas, pour autant, jouer les potiches. Elle est furax lorsque le staff de campagne de son mari la fait venir à une réunion publique pour rien. Récemment, à Marseille, elle a grimpé sur scène à la fin du meeting et s'est jetée au cou de son Jean-Pierre. Un bécot sur la bouche, pour elle et pour les photographes.
Edith Hue n'a qu'un espoir dans cette campagne : que son Robert d'époux n'en fasse pas une troisième... Elle l'a confié à Elle, jugeant l'exercice «difficile, fatigant physiquement et nerveusement». Son voeu pourrait être exaucé le 21 avril au soir. Effacée, cette fille de brigadistes de la guerre d'Espagne, infirmière à l'hôpital d'Argenteuil (Val-d'Oise), la circonscription du député Hue, s'est fait photographier pour Gala.
Seul Alain Madelin ne s'est pas plié à l'exercice. Le patron de Démocratie libérale est séparé de son épouse et vit en concubinage avec une jeune femme qu'il n'entend pas exhiber. Quand on s'étonne de sa discrétion, il répond par la boutade : «C'est parce que je vis avec mon pl