Cette fois, c'est la bonne. Enfin presque. Annoncé comme imminent depuis quinze jours, l'accord PS-PCF-Verts-PRG pour les législatives a été enfin conclu vendredi, a annoncé le Parti socialiste, par la voie du député de Paris Jean-Christophe Cambadélis. Au terme de cet accord, 170 can dida tu res d'union sont prévues, c'est-à-dire 170 candidats portant dès le premier tour les couleurs d'au moins deux formations de la «gauche unie». Sur ce total, il y aura 34 «candidatures uniques», c'est-à-dire commu nes aux quatre formations, au premier tour.
Ce paquet répond à trois nécessités. Primo : finaliser les deux accords conclus avant l'élection présidentielle entre le PS et les Verts d'un côté, le PS et le PRG de l'autre, afin d'offrir à ces deux formations des circonscriptions gagnables. Secundo : accéder à la demande du PCF qui avait l'habitude de partir au combat en solo, mais qui, après l'effondrement de Robert Hue au premier tour de la présidentielle, craint de passer derrière le PS dans un trop grand nombre de circonscriptions. Tertio : éviter que, face à la montée du Front national, la multiplicité des candidatures n'ait les mêmes conséquences que le 21 avril, c'est-à-dire l'élimination de la gauche dès le premier tour.
Impact financier. Pour répondre à ces trois objectifs, les négociateurs ont discuté pendant deux semai nes. Non sans mal. Il a fallu convaincre des candidats déjà partis en campagne de se retirer. Il a fallu prendre en compte l'impact financier : chaque candid