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Libération

Scrutin soviétique au groupe UMP

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Reste à arbitrer le duel Debré-Balladur.
publié le 20 juin 2002 à 0h01

Puisque c'est lui qui le dit... Jacques Barrot l'a répété à plusieurs reprises : «Nous allons faire du neuf, ce pays a besoin de renouveau.» A 65 ans, avec trente-deux ans d'Assemblée nationale dans les pattes, l'ancien ministre (UDF) des Affaires sociales (lire ci-dessus) entend incarner la relève version chiraquienne. Hier, il a été élu président du groupe UMP (Union pour la majorité présidentielle) de l'Assemblée à la quasi-unanimité des 300 députés qui ont participé au vote. Un résultat sans surprise : Jacques Barrot était le seul candidat, soutenu à la fois par Jacques Chirac et par Jean-Pierre Raffarin. Le Premier ministre l'a immédiatement félicité, le qualifiant d'«homme de générosité qui possède le sens de l'union et le goût de l'action». «Il saura être à l'écoute des parlementaires pour oeuvrer en confiance avec le gouvernement au service des Françaises et des Français», a-t-il conclu.

Perdreaux. A la veille du vote, Jacques Barrot avait reçu la bénédiction des dirigeants de l'UMP : «Il a un bon profil pour faire cela», avait déclaré mardi son président Alain Juppé. Le cheval de l'Elysée a recueilli 292 voix sur 300. Bernard Accoyer, député RPR de Haute-Savoie, et Claude Goasguen (DL, Paris), pas non plus deux perdreaux de l'année, ont été élus respectivement premier et deuxième vice-président. Tous deux étaient également les seuls candidats à ces postes. Le reste du bureau du groupe sera élu mardi. Il doit au total compter six vice-présidents (3 RPR, 2 dl et 1 chir