Marine Le Pen promue VRP en chef de l'image paternelle. Après avoir crevé les écrans de télévision au moment de la présidentielle, la plus jeune (33 ans) des filles du président du Front national va prendre la tête, après-demain, de l'association Génération Le Pen, chargée de promouvoir les idées, et surtout l'image du fondateur du parti d'extrême droite. La jeune avocate, qui ressemble comme deux gouttes de chouchen à son père, se défend de vouloir transformer cette structure «en un outil de promotion personnelle». «Elle est héritière du nom mais pas candidate à la succession de son père», assure Louis Aliot, ex-directeur de cabinet de Le Pen et conseiller régional Midi-Pyrénées. La désignation de la benjamine des filles du chef à la tête de ce club de jeunes cadres trentenaires ambitieux, tous formés au moule FN, montre qu'elle compte bien avoir son mot à dire lors de l'ouverture de la succession pour prendre les rênes de la PME familiale.
Présentables. L'association a été créée au lendemain des régionales de mars 1998. En mal de cadres performants, et surtout de figures plus présentables que sa vieille garde, le FN y avait envoyé des jeunes têtes bien faites. Celles-ci avaient réussi à décrocher des fauteuils de conseillers régionaux. Sous la houlette de Samuel Maréchal, surnommé «monsieur Gendre» dans les couloirs du Paquebot, le siège du parti, les nouveaux élus se regroupent alors au sein d'une structure baptisée Génération Le Pen. Une reprise du slogan utilisé par Fran