Parlera ? Parlera pas ? Dominique Voynet va-t-elle profiter de l'ouverture aujourd'hui à Saint-Jean-de-Monts (Vendée) des journées d'été des Verts pour lever les dernières incertitudes qui planent sur son avenir au poste de secrétaire nationale ? Probablement pas. Son discours devrait se concentrer sur le bilan de la défaite électorale. Et sur la critique du gouvernement Raffarin. L'ouverture hier du Sommet de Johannesburg, la présence aujourd'hui en Vendée de deux figures socialistes, Martine Aubry et Henri Emmanuelli, ont aussi incité l'ancienne ministre à garder son annonce sous le coude quelques jours de plus. Si elle arrive à tenir sa langue, l'actuelle patronne du mouvement écolo ne confirmera son départ du secrétariat national que jeudi, lors d'un forum sur l'avenir des Verts. Elle dira alors qu'elle abandonnera ses fonctions lors du congrès de décembre à Nantes. Et qu'elle n'entend pas récupérer un poste de porte-parole, hypothèse évoquée au début de l'été. En renonçant à son poste, Voynet ne quittera ni les Verts ni la politique. Elle espère simplement préserver son avenir. Son horizon : les élections (municipales, législatives et présidentielle) de 2007.

Le départ de la secrétaire nationale va créer un appel d'air au sein des Verts. L'autre porte-parole naturel, Noël Mamère, répète depuis sa candidature à la présidentielle qu'il n'entend pas être calife à la place du calife. Gérer l'appareil n'est pas sa tasse de thé. Certains de ses proches, en revanche, ont des ve