Le clientélisme à la Mellick, symbole du renouveau socialiste ? Ou exemple de ce qu'il ne faut pas faire ? Condamné en 1995 puis en 1997 à cinq ans d'inéligibilité pour «subornation de témoins et faux témoignage» dans l'affaire OM-VA, l'ancien ministre a récupéré, dimanche, dès le premier tour, son siège de maire de Béthune (Libération d'hier). C'est la première victoire de rentrée après les défaites du printemps. Elle agace certains responsables du PS. Elle est légitime pour d'autres.
François Hollande, premier secrétaire, lui, se contente d'inviter le nouvel élu «à être à la hauteur de la confiance que les électeurs lui ont faite».
Claude Bartolone, ancien ministre:
«Pas de condamnation à perpétuité»
«Je suis un de ceux qui sont allés soutenir, en meeting, Jacques Mellick. Je suis content d'avoir contribué à sa réélection. Pénalement, il a payé. Je rappelle qu'il ne s'agit nullement d'enrichissement personnel. C'est une affaire imbécile de mensonge qui ne demande pas une condamnation à perpétuité. Il l'a fait par amitié, par volonté d'être agréable à sa ville. Pendant tout ce temps, il n'a jamais abandonné sa ville et ses habitants. Il tenait une permanence sans avoir quoi que ce soit à distribuer. Mais en jouant un rôle de super assistante sociale.»
François Lamy, député de l'Essonne:
«On prend les mêmes et on recommence»
«J'étais absent du Bureau national lorsque nous avons été amenés à nous prononcer sur l'investiture de Jacques Mellick. J'aurais voté contre. Ce que j'ai vu di