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Libération

Balkany s'offre un plebiscite municipal

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Invalidé, il récupère son fauteuil de maire de Levallois-Perret dès le premier tour.
publié le 23 septembre 2002 à 1h05

Il a toujours dit que cette élection ne servait à rien. Il avait tort. Car, en le réélisant hier au premier tour à la mairie de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), les électeurs ont encore accru l'emprise de Patrick Balkany (divers droite) sur «sa» ville. En mars 2001, il lui avait fallu deux tours pour ravir la mairie à son challenger de droite. Une invalidation et, un an et demi plus tard, il se fait élire dans un fauteuil avec 53,8 % des suffrages. En mars 2001, il avait obtenu 35,3 %. Le sortant a aussitôt crié victoire : «Les Levalloisiens n'ont pas apprécié qu'on annule cette élection. Et qu'on fasse fi du suffrage universel. Ils ont montré qu'ils sont très attachés à leur député-maire. Ils savent que cela fait vingt ans que je travaille pour eux, que je ne suis pas là pour imposer quoi que ce soit, mais pour mettre en musique leurs désirs.»

Clientélisme. Derrière lui, son challenger divers droite Olivier de Précigout obtient 27,6 % des voix (contre 25,3 % en 2001). Il a payé cher son manque de notoriété et le refus de l'UMP de le parrainer. Hier soir, il était sonné : «Même si j'éprouve de la déception et de la colère parce que je ne comprends pas comment un tel résultat est possible, je continuerai le combat parce qu'il est juste». Pour la PS Elizabeth Gourévitch (25 % des suffrages en 2001), c'est un échec : elle recueille 18,6 % des suffrages. La candidate assure qu'elle continuera avec son équipe «à travailler pour la dignité et la morale en politique, contre le sys