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Libération

A Paris, la droite se cherche une tête

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Claude Goasguen, soutenu par Juppé et l'Elysée, ne fait pas l'unanimité.
publié le 25 septembre 2002 à 1h07

La droite parisienne se cherche un nouveau Jacques Chirac. «Un homme consensuel et charismatique qui sache nous écouter et faire taire les divisions», explique Jean-Pierre Lecoq, conseiller RPR de Paris. Un homme capable de réunir sous la même bannière de l'UMP les 34 élus gaullistes, les 12 libéraux et les 10 tiberistes de la droite municipale. Bref, un oiseau rare dans une opposition qui porte toujours les stigmates des luttes fratricides auxquelles elle s'est livrée lors des municipales de 2001. Claude Goasguen voudrait être cet homme. Il bénéficie du soutien de l'...lysée et d'Alain Juppé, mais sa candidature est pourtant loin de faire l'unanimité.

Conclave. Lundi, lors d'une réunion qui a duré dix minutes, les trois présidents de groupe de l'opposition, Philippe Séguin (RPR), Claude Goasguen (DL) et Jean Tiberi (Ensemble pour Paris) ont fixé l'assemblée générale constitutive du groupe UMP au 11 octobre prochain. Le conclave à peine terminé, les tractations de couloirs ont repris de plus belle. Les balladuriens devraient ainsi se rallier à Goasguen. Comme l'explique le conseiller de Paris, Pierre Charon, proche de l'ancien Premier ministre, «nous n'avons pas oublié le fait que Goasguen a appelé à voter pour Balladur lors de l'élection du président de l'Assemblée nationale». Surtout, Goasguen a promis la première vice-présidence du groupe à Philippe Goujon, bras droit de l'ancien Premier ministre.

D'autres soutiens de Goasguen, comme Laurent Dominati (DL), mettent en garde