Extraits de l'intervention du Premier ministre hier soir sur France 2.
Matignon. «Il y a des moments où vous devez faire face. Quand vous faites de la politique, il faut assumer. Pour moi, c'est assez simple, tout est structuré. Les choses ne sont pas faciles, la France n'est pas en bon état. Mais j'ai de la ténacité, j'ai de la détermination. Je ne suis pas pessimiste mais lucide sur la situation difficile du pays.»
La méthode. «On ne s'arrête pas. On ne recule pas. On avance. On y va en avec clarté, ténacité, force, en essayant d'emporter l'adhésion. Juppé, c'était une autre époque. J'ai beaucoup d'amitié, d'admiration pour lui. Je prends ma méthode. Je fais du Raffarin avec l'ensemble des ministres. J'avance pas à pas. Est-ce que j'ai l'air d'un "psychosé" ? J'avance en faisant en sorte de ne pas bloquer la société.»
Les «couacs» des ministres. «J'ai une très bonne équipe gouvernementale mais ils ne sont pas tous des pros de la politique. J'arbitre, je décide. Le cap, il est de moderniser le pays. J'ai confiance car l'équipe est bonne et le programme est clair. Tout est organisé avec un horizon. Un gouvernement ça discute, un Premier ministre, ça décide après avoir écouté. Il y a les orientations du président de la République, je le suis à la lettre mais je ne suis pas un Premier ministre caporal. [...] Si je tiens les engagements de Jacques Chirac, c'est qu'ils sont bons pour la France.»
Les réformes. «Nous avons deux priorités : l'emploi et la sécurité. Nous avons commencé