Vitrolles envoyé spécial
C'est Bruno Mégret qui a dégainé le premier hier soir : «Il faut maintenant faire barrage à la gauche socialo-communiste. Nous tendons la main à MM. Porte et Borelli (candidats de la droite parlementaire, ndlr). Car la droite est largement en tête à Vitrolles et nos adversaires sont très divisés, ils ne pourront pas s'entendre pour le second tour.»
Déboires. Au soir du premier tour de l'élection municipale partielle de Vitrolles, Mégret pouvait être soulagé : malgré tous les déboires du patron du MNR à la présidentielle puis à la législative, son épouse Catherine, maire invalidée, a presque retrouvé son score de l'an dernier. Avec 36,73 % des voix, selon les résultats définitifs communiqués par la mairie, elle ne recule que d'un peu plus de deux points par rapport au premier tour de 2001 où elle avait recueilli 39 % des suffrages.
En deuxième position, le socialiste Guy Obino, soutenu par l'ensemble des partis de gauche, atteint 31,04 % des voix. Avec les 12,55 % du candidat socialiste dissident Dominique Tichadou, la gauche retrouve, elle, son niveau de l'an dernier : divisée en trois listes, elle atteignait déjà 43 % des voix. Mais le plus dur reste à faire : trouver une entente entre ces deux listes concurrentes. Hier soir, Dominique Tichadou indiquait : «Je mettrai tout en oeuvre pour battre les Mégret.»
Loin derrière, la droite parlementaire est à la ramasse. Le candidat UMP Christian Borelli plafonne à 12,21 % des voix. Si l'on y ajoute les 5,29 %