Marseille
de notre correspondant
Jean-Claude Gaudin, le patron de la droite régionale, l'a annoncé lui-même hier : arrivée quatrième dimanche avec à peine 12,21 %, la liste UMP menée par Christian Borelli ne sera pas présente au seond tour de l'élection municipale partielle de Vitrolles (Bouches-du-Rhône) (1). «L'objectif de prendre la mairie de Vitrolles n'est pas à notre portée, affirme le maire de Marseille. Mieux vaut, pour clarifier les choses, qu'on se retire.» De là à appeler à voter, dimanche prochain, pour la liste de gauche de Guy Obino, arrivée deuxième (31,04 %) derrière la maire sortante Catherine Mégret, il y a un pas que n'a pas franchi Gaudin. Il ne donne pas d'autre consigne que de «faire obstacle à l'extrême droite». «Vous ne pouvez pas demander à quelqu'un de se rallier à des gens qui l'ont largement pourri, indique le maire de Marseille. Mais tout le monde sait que nous sommes opposés aux thèses de l'extrême droite.»
«Extrapolations». Le vice-président de l'UMP trouve ça «clair, net et précis», mais, déjà, certains à gauche crient au «pire cas de figure». Les électeurs de l'UMP Borelli, classé très à droite, risquent de s'abstenir, ou de voter Mégret. C'est d'ailleurs pourquoi, l'an dernier, la droite avait maintenu son candidat, le RPR Christian Rossi, afin de «fixer» les voix qui rechignent à se reporter sur la gauche. Pour Jean-Claude Gaudin, «quoi qu'on fasse, il y aura des extrapolations». A sa décharge, aucune position n'a prouvé son efficacité : en se