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Libération

UMP : la Maison bleue restera close

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publié le 16 octobre 2002 à 1h25

Fini de rire. Le nouveau «grand parti de la droite et du centre» ne s'appellera pas la «Maison bleue». Hier soir, à l'Assemblée, le comité des fondateurs de la formation chiraquienne a préféré le classique à l'audace. Il a retenu deux sigles pour sa future appellation : l'UMP, rebaptisée Union pour un mouvement populaire, et l'UP, l'Union populaire. Lors du congrès fondateur du 17 novembre au Bourget, les militants devront trancher entre ces deux propositions. Le parti prévoit en outre d'ouvrir des «maisons» en province, qui, elles non plus, ne seront finalement même pas «bleues»...

Président provisoire de l'actuel UMP, Alain Juppé a laissé vivre depuis un mois et demi le débat sur le nom du parti. Après avoir un temps soutenu l'iconoclaste «Maison bleue», il s'est vite montré sensible aux grognements des caciques de la droite qui ne voulaient pas en entendre parler. Hier soir, ces derniers ont imposé leur ligne.

La semaine dernière, le député de l'Essonne, Nicolas Dupont-Aignan, avait proposé d'appeler l'UMP «Union pour la France». Sa suggestion n'a pas été retenue non plus. Dupont-Aignan, qui souhaite animer un courant «républicain et gaulliste» dans le parti, devrait annoncer cet après-midi sa candidature à la présidence de l'UMP. Dans cette hypothèse, il affronterait le ticket composé par Alain Juppé, Jean-Claude Gaudin et Philippe Douste-Blazy, tandis que deux autres «petits» candidats issus, l'un de DL, l'autre du RPR, pourraient eux aussi briguer la tête de l'UMP.

Le dép