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Libération

Hollande tente de rafistoler son axe majoritaire

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Le patron du PS se veut rassurant avec Fabius.
publié le 25 octobre 2002 à 1h32

Réparer une bourde. Recoller les morceaux. François Hollande a tenté, hier, de rattraper Laurent Fabius par la manche, après leur empoignade, mercredi après-midi, dans les couloirs de l'Assemblée nationale. «Je serai intraitable, implacable et le premier vigilant» sur la mise en cause des personnes, a assuré le premier secrétaire du PS pour calmer l'ex-ministre des Finances. Ce dernier, promu en juin numéro deux du PS, avait vivement réagi après avoir appris l'organisation d'une réunion, hors sa présence, mardi soir, des soutiens du premier secrétaire (Libération d'hier). Fabius a surtout été fort marri d'apprendre que Martine Aubry, présente au raout, avait incité Hollande à ne pas prolonger son alliance avec lui à l'issue du congrès de Dijon de mai 2003.

Rassemblement. Pour réparer ces dégâts collatéraux, le patron du PS a assuré hier à l'AFP que «l'axe majoritaire» qu'il entend incarner se fera «sur une ligne politique de transformation sociale», pas «sur des personnes». Il a précisé qu'il n'était «pas en train de choisir entre les uns ou les autres». Un créneau du rassemblement «sans ostracisme ni exclusive» entonné en écho par l'un de ses fidèles, le député de la Drôme, Eric Besson : «L'objet du congrès ne se limite pas à la désignation du premier secrétaire, mais à la définition d'une majorité cohérente capable de porter un projet. Pour ma part, je crois que ce rassemblement doit englober Martine Aubry et Jean Glavany, Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn.»

Autant d'