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Libération

Paris : un gros budget pour les tout-petits

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Logement,propreté et surtout petite enfance : priorités financières 2003.
publié le 29 octobre 2002 à 1h34

Chaque soir ou presque, Christian Sautter quitte son bureau de la mairie de Paris un peu plus tôt pour aller «vendre» son budget 2003 dans les différents arrondissements de la capitale. Flanqué de Marie-Pierre de La Gontrie, chargée de la démocratie de proximité, l'adjoint PS aux finances de Bertrand Delanoë s'essaye, pour la deuxième année, à la «démocratie budgétaire». «On n'en est pas encore à Porto Alegre, concède Sautter, mais les débats avec les habitants sont d'un très bon niveau.» A chaque fois, il leur présente les gran des orientations d'un budget chiffré à 5,9 mil liards d'euros, en augmentation de 5 % par rapport à 2002.

«Show». A l'occasion du Conseil de Paris qui se tient jusqu'à aujourd'hui, le tibériste Jean-François Legaret (UMP) a ironisé hier sur ce «budget show» itinérant qui, selon lui, «ne présente pas un budget sincère». Jean Tiberi a pourtant accueilli Sautter à bras ouverts dans sa mairie du Ve arrondissement, «où le débat a été de très bonne tenue», note l'ancien ministre de Jospin, non sans une certaine ironie. Parmi les priorités retenues par Anne Hidalgo, première adjointe de Delanoë, qui présidait la séance en l'absence du maire, toujours en convalescence : le logement social (3 500 supplémentaires en 2003), l'hébergement d'urgence, la propreté (5 000 poubelles en plus) et, surtout, la petite enfance. L'objectif de la municipalité est de créer 4 500 places en crèches et en garderies sur la durée du mandat.

«Vide-grenier». Par souci de proximité, l