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Libération

Modes de scrutin: l'UMP veut régionaliser les européennes

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Pas de réforme des législatives, débat sur les régionales.
publié le 30 octobre 2002 à 1h35

Derniers arbitrages, derniers bras de fer. La réforme des modes de scrutin aux élections législatives, régionales et européennes était hier soir au programme du comité des fondateurs de l'UMP. Un peu plus tôt dans la journée, elle avait été au menu du traditionnel petit-déjeuner des chefs de file de la majorité, le mardi à Matignon. Selon Jacques Barrot, président du groupe UMP à l'Assemblée, Jean-Pierre Raffarin «s'en remet à la sagesse de l'UMP». En charge de cette réforme au sein du gouvernement, Nicolas Sarkozy ne participait, lui, ni à l'une, ni à l'autre de ces réunions. Le ministre de l'Intérieur, qui a entamé des consultations depuis le 15 octobre avec tous les partis politiques français représentés au Parlement européen, doit les achever le 5 novembre. A ce jour, il lui reste trois formations à recevoir place Beauvau : le PRG, les Verts et... Alain Juppé, président provisoire de l'UMP. A chacune de ses rencontres, il assure à ses interlocuteurs : «La discussion est ouverte. Aucune décision n'est prise.» Voire.

Pour les législatives, il est d'ores et déjà acquis que la proposition du ministre de l'Intérieur de limiter à deux le nombre des candidats susceptibles de se maintenir au second tour est abandonnée. Et ce, en dépit de l'intervention que devait faire hier soir Pierre Bédier au cours du comité des fondateurs de l'UMP. Proche de Nicolas Sarkozy, le secrétaire d'Etat aux Programmes immobiliers de la justice, devait expliquer que «la logique de la création de l'UMP